Prix à la production Céréales en hausse, bovins en baisse

Selon la dernière note d’Infos rapides publiée par le ministère le 21 décembre 2018, la hausse est essentiellement portée par les grandes cultures (céréales et pommes de terre) ainsi que par les légumes. En revanche, les prix de la plupart des productions animales reculent ou stagnent sur un an tandis que les cours des vins se stabilisent.

Les grandes cultures se portent bien

Dans un contexte de contraction des récoltes mondiales de céréales et d’une demande dynamique lié au retour de la Chine aux achats français, les prix restent fermes en novembre 2018 malgré un certain effritement depuis septembre lié à la pression de l’offre russe.

Sur un an, les cours sont toujours orientés à la hausse. À cause des récoltes en repli, les cours du maïs sont élevés par rapport aux niveaux particulièrement bas de 2017. L’orge bénéficie d’une bonne compétitivité à l’international. Les prix des pommes de terre flambent, quant à eux, en raison de la baisse des récoltes.

Les fruits et légumes et le vin sont plutôt stables

En novembre 2018, les prix des fruits stagnent par rapport à 2017, bridés par la baisse des cours des noix, des raisins, et des poires. Ces cours restent toujours supérieurs à la moyenne des cinq dernières années.

En revanche, les cours de l’ensemble des légumes demeurent dynamiques par rapport à ceux de novembre 2017 et de la période de 2013 à 2017, grâce notamment à la bonne tenue des prix des carottes, des endives, des salades et des tomates dans un contexte de repli des productions.

Avec des récoltes en nette reprise, les prix des vins se stabilisent par rapport à ceux de novembre 2017. Les cours demeurent toutefois au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.

La viande baisse

Les cours des porcs varient peu en novembre 2018. Ils se rapprochent de ceux de novembre 2017 tout en restant inférieurs aux prix moyens sous l’effet d’une offre européenne abondante.

En repli comparés au mois précédent, les cours des gros bovins fléchissent aussi par rapport à novembre 2017. Quant à ceux des ovins, en recul depuis août 2018, ils sont de nouveau en deçà de leur niveau de novembre 2017 et de leur moyenne de 2013 à 2017. La hausse des abattages et le poids des importations de viande pèsent sur les cours de l’agneau.

Les volailles et les lapins s’en sortent mieux puisque leur prix augmente sur un an, s’approchant des niveaux moyens de 2013 à 2017. Les prix des œufs, quant à lui, restent inférieurs à ceux de novembre 2017, année de crise du Fipronil, mais dépassent ceux de 2016 sous l’effet d’une offre limitée.